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Quartiers Latins

Dans le cadre de Microsillons : cycle de lectures...

Le samedi 21 mars 2015 à la Librairie Quartiers Latins, Place des Martyrs 14
à 1000 Bruxelles, Manon Avila Barbero, Margaux Henriet, Stéphanie Morillas Hurtado, Mathilde Vandervorst et François Horion, élèves en 6B de Pascale Toussaint ont lu des extraits de Histoire d’une Marie d’André Baillon et de Keetje trottin de Neel Doff (deux auteurs belges)

« Elles auraient pu être nos arrière-grands-mères... »
Une rencontre avec Keetje et Marie, deux femmes du peuple.
La prostitution est la seule issue pour Marie, enceinte et jetée dans la rue. La prostitution s’imposera dès l’adolescence pour Keetje… « Il y a un tragique quotidien qui est bien plus réel, bien plus profond et bien plus conforme à notre être véritable que le tragique des grandes aventures (Maeterlinck, Le Trésor des humbles, 1896) ».
Beaucoup d’écrivains belges, de peintres et de sculpteurs de l’époque, s’intéressent aux « humbles ». Pensons à Léon Frédéric ou à Constantin Meunier.

Neel Doff (1858-1942) est née dans une Hollande pauvre. Son premier mariage la rend belge et bourgeoise. C’est seulement à cinquante ans qu’elle publie ses romans, autobiographiques, qui s’inscrivent dans la veine « populiste ». Bien que composé en dernier lieu (1921), ce volume de la trilogie revient sur l’adolescence de Keetje. Keetje trottin, c’est la fraîcheur du regard d’une petite femme en devenir qui laisse une lueur d’espoir dans ce monde souvent fait de misère.

André Baillon (1875-1932) vit ses premières angoisses à six ans, quand meurent ses parents. Il sera instable dans ses amours comme dans sa vie professionnelle. En 1920, il publie, d’abord à Bruxelles puis à Paris, où il s’installe. Son état psychologique s’aggrave et il est interné régulièrement à l’asile de la Salpêtrière. Il se suicide en 1932, après s’être entouré de fleurs. Histoire d’une Marie : Venue de sa campagne, Marie découvre la ville, les hommes… qui la séduisent, l’exploitent et la font souffrir. Par son écriture expressive et percutante, Baillon réussit à imposer le ton de la naïveté à ce récit autobiographique, signant par la même occasion un chef-d’œuvre.

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